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Berceaux de mes Ancêtres
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Par DomiDW le 27 Janvier 2014 à 23:45
La commune de Nivelle comportait différents lieux-dits... :
La Taillette, un lieu-dit chargé d’histoire
du nom de ce lieu-dit mais également du café qui se trouvait à l’angle des rues d’Hauterive, Paul-Willai et de Condé. Pour des raisons de sécurité il a été abattu voici plusieurs décennies. Ce mot résulte de la fabuleuse épopée de la mine. En effet, la taillette ou le jeton du mineur était une plaque de métal sur laquelle était gravé le numéro du mineur. Ce dernier la portait sur lui au cours de sa descente au fond de la mine. Ce café ouvrait très tôt le matin pour y accueillir ses premiers clients pour y déguster le café et la goutte des ouvriers certes mais aussi des mineurs qui se rendaient à pied au travail et cela à travers la forêt toute proche pour atteindre les puits de Raismes Sabatier ou encore Bruay et également le lavoir rousseaux. Ils empruntaient pour cela des chemins de taille ou un simple sentier piétonnier appelé « filet ».
qui n'existent plus de nos jours ...
J'ai répertorié ceux-ci dans mes actes généalogiques :
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Monts d'Hautrive
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Prairie d'Hautrive
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Juge aux Monts
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Bruyère aux porcs
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La petite prairie
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La grande prairie
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Le long pré
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Camp Pau Fosse
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Couture de Metz
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Le Mouliniau
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Couture Del Prière
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Mortier Saudeau
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Grand Roeux
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Seuve
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Coin de Taille
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Couture des Grands Trieux
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Bas du Proy
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Mont du Proy
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Le Fresnoy
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Dessous Nivelle
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Coprez
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Grand Champ
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Petit Berry
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La pâture Vandeville
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Par DomiDW le 28 Janvier 2014 à 00:02
♥J'ai grandi dans ce petit village du Nord de la France,
il est situé près de Saint-Amand-les-Eaux, ville où je suis née. ♥
Berceau de ma famille depuis plusieurs générations.
J'ai relevé 2185 événements pour ce village.
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Par DomiDW le 29 Janvier 2014 à 00:14
CHÂTEAU-L'ABBAYE (59)
Gentilés : Castellabiens, Castellabiennes
"Entre l'Escaut et la Scarpe canalisées, la forêt domaniale de Raismes et la frontière belge, Château l'Abbaye est un village rural de 759 habitants situé à l'extrémité Nord du Parc Naturel Régional et traversé par la Trétoire. Nom de l'ancienne voie romaine de Bavay à Tournai, la commune doit son nom à une abbaye dont il ne subsiste aucun vestige. on sait que, fondée dans le Château de Mortagne par Louis le Bègue au IX siècle, elle fût restaurée au milieu du XII siècle par le châtelain de Tournai"...
Toponymie :
-1141 : CASTELLUM DEI, lettre d'Alvise, évêque d'Arras
-1155 : CASTELLUM MAURITANE, cartulaire de Château-l'Abbaye
-1155 : CASTELLUM, id - Documents divers :CHATEAU DE MORTAGNE
Armoiries :
"De gueules au senestrochère de carnation mouvant du flanc dextre, habillé d'or et tenant une rose au naturel feuillée de sinople."
Bibliothèque Nationale d'Autriche (Vienne) Album du Duc de Croÿ
Les origines :
Ce village tire son origine et son nom d'après ce qu'à écrit "Cellier", d'une abbaye fondée, à ce que prétendent certains chroniqueurs, par le roi Louis-Le-Bègue, abandonnée ensuite et restaurée vers 1140 par Evrard Radou, châtelain de Tournai et prince de Mortagne, qui voulut y être entérré. Nous voyons bien là une Abbaye.
Mais d'où vient le Château ? Il eût fallu dire tout au moins : tire la seconde moitié de son nom.
Mannier, prévoyant l'objection, déclare que l'abbaye fut fondée dans le château de Mortagne par Evrard Radou. Pour empruntée qu'elle soit à Floppens, cette assertion ne supporte pas l'examen. S'il arrivait que des seigneurs prissent à la fin de leur carrière l'habit religieux, et c'est ce que fit notamment le grand-père du sire de Mortagne en question, ils ne transformaient pas pour cela leur château en abbye. Evrard laissa à ses descendants celui de Mortagne qui devait jusqu'au XVIème siècle commander le confluent de l'Escaut et de la Scarpe. La vérité est qu'à l'endroit où fut établi le monastère existait déjà un village du nom de Château -l'-Abbaye. C'est dans les mêmes conditions que les villages de Bersillies (Belgique) et de Signy (France), pour ne citer que ceux-là, sont devenus Bersillies-l'-Abbaye et Signy-l'-Abbaye.
Un peu d'histoire :
- Certains chroniqueurs prétendent que l'origine du nom de la commune provient d'une Abbaye fondée par le roi Louis le Bègue.
- En 1140 après son abandon l'abbaye est restaurée par Evrard Radoulx, châteleain de Tournai et prince de Mortagne qui volut y être enterré.
- les premiers hôtes sont des moines de l'Abbaye de Vicoigne puis des moines de l'ordre des Prémontrés.
- En 1141 l'abbaye est mentionnée dans les actes de l'évêque d'Arras Alvise
- Les enfants de François Louis Joseph de Fernig y ont été baptisés.
Patrimoine :
L'église Saint-Nicaise de 1825, avec reliques de Sainte Odile (invoquée contre les maladies oculaires) et de Saint-Nicaise (archevêque martyr de Reims), est classée "monument historique". En ce qui concerne sa chronologie :
Elle a été construite de 1822 à 1825. Elle a subit divers réparations en 1853, sa toiture a été refaite en 1913. Février 1823 : Courrier du ministère de l'intérieur suite au projet de l'architecte Voisin.
"Si les efforts de Monsieur Voisin n'ont pas été couronné d'un succès complet, nous devons du moins lui savoir gré de la bonne volonté, en lui indiquant quelques nouvelles améliorations : - Les chapiteaux de ses pilastres sont barbares, il faut leur donner un profil d'arête. - Les poutres reposent à nu sur les pilastres alors qu'il n'y a point d'entablement intérieur. - Un profond plat fait très mauvais effet. Il serait mieux et plus économique de faire le sanctuaire carré."
Juillet 1913 : Réparation à la toiture de l'église pour le compte du ministère du culte, quand aux réparations au clocher elles ont été exécutées en février, dû a des dégâts causés par une tempête. Son statut juridique : propriété de la commune.
Personnalités liées à la commune :
- Nicolas de Montigny, Chanoine de l'Abbaye de Vicoigne, huitième abbé de Château-l'Abbaye, écrivit les annales de Vicoigne.
Source Sainte-Odile, creusée pour se remémorer que Sainte Odile , d'un coup de bâton, fit sortir l'eau du rocher. Voir l'histoire ...
Sources : Wikipédia / Mairie de Château-l'Abbaye / Généawiki / genehist
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Par DomiDW le 1 Février 2014 à 19:00
Je n'ai pas trouvé le sens du mot "Buridon" en ce qui concerne l'adresse : hameau du Buridon à Château-l'Abbaye...
J'ai pu recenser que le mot "Buridon" est donné en tant que nom de famille !Sur Généanet :
Le nom est porté dans le Nord et dans les départements voisins. Variantes : Buridan, Buridans, Burident et sans doute Buridon (porté aussi dans le Lyonnais). Son sens est obscur (M.T. Morlet y voir le surnom possible d'un homme impétueux). Chacun connaît l'expression 'l'âne de Buridan' : elle est liée à un argument logique employé par Jean Buridan, philosophe médiéval né à Béthune vers 1300.
Si quelqu'un en connait le sens, merci de m'en aviser.
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Par DomiDW le 1 Février 2014 à 20:06
La généalogie, c'est bien plus que de simples mots écrits sur du papier, c'est une histoire, notre histoire. Et quand on est dans une région comme le Nord, marquée par la frontière avec la Belgique et bordée par des communes tantôt flamandes comme Gand ou Courtrai, Tantôt wallonnes comme Wiers ou Péruwelz, les recherches nous ouvrent tout comme les frontières les portes de l'histoire ...
Au fil des siècles, les frontières se sont figées avec le traité d'Utrecht en 1713. Aussi, se plonger dans le passé c'est traverser les frontières de l'histoire des deux pays...
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Par DomiDW le 12 Février 2014 à 20:58
BRUILLE SAINT-AMAND (59)
Gentilés : Bruillois, Bruilloises
Bruille-Saint-Amand aussi appelée Bruille-Lez-Saint-Amand, est une commune bordée par la forêt domaniale d’une part et la vallée de l’Escaut d’autre part, faisant de ce territoire un espace naturel riche d’une flore et d’une faune régionale variée et traversé par de nombreux sentiers de randonnées pédestres et équestres.
Armoiries : D'or à la croix de gueules
Toponymie :
- Bruilum. Bruila, cartulaire de Vicogne, 1170
- Bruele, id., 1188.
- Breuil, 1334.
Repères géographiques :
Située sur l' Escaut, le courant du Hainaut et le ruisseau de Sèvre, à 6 kms au NE de Saint-Amand-les-Eaux, à 38 kms de Lille et à 196 kms de Paris.
Un peu d'histoire :
- 1228, Élisabeth, comtesse de Saint-Pol, donne à son Féal Bauduin de Brulio, 20 livres de terre à prendre sur ses revenus de Montagne.
- Les villages de Bruille, de Château-l'Abbaye et les terres qui en dépendaient sont cédés à la France par l'impératrice Marie-Thérèse, le 16 mai 1679.
Nichée entre le massif forestier et l'Etang d'Amaury, deux sites attractifs du Parc Naturel Régional, la commune a elle aussi beaucoup de personnalité tant sur le plan militaire avec ses vestiges des guerres, que religieux avec ses trois clochers, ses chapelles et calvaires. Son caractère rural lui a laissé une forte empreinte naturelle dans son architecture et dans son environnement. Aux pourtours de la plaine centrale formant un long plateau, une quantité de sources sauvages ou façonnées s'échappent discrètement dans la nature ou glougloutent ardemment en imposant leur cours. Cette fraîcheur toujours en mouvement vous accompagne jusqu'à l'ombre sauvage des grands boqueteaux qui couvrent majestueusement les parties basses du territoire.
D'un côté comme de l'autre, ici ou là, c'est la nature qui impose ses couleurs et peint le paysage.
Au sud, la chaussée Brunehaut filant droit sur la Belgique délimite la commune par rapport à Raismes, Saint-Amand-les-Eaux et Nivelle.
Les lignes de défenses de la 2ème guerre mondiale
• Les forts
• Le mémorial
L'ancien château du vicomté de Forest
Sur la rive du fleuve, le passé du vicomté de Forest lui a laissé une partie du château entourée de ses douves ainsi que les murs de sa cense
La ferme de Forest
A quelques centaines de mètres du château un imposant corps de ferme diversement exploité au fil du temps a été récemment réhabilité en logements tout en lui conservant son aspect et son charme architectural antérieur.
Les coupures de l'Escaut
L'Escaut et ses bras morts ou coupures nées des redressements du canal séparent la commune de celles de Flines-lez-Mortagne et de Hergnies.
Suite de l'histoire :Mairie de Bruille
Étymologie :
Elle a été constituée à la révolution avec les quatre hameaux de Bruille, Hauterive, la prévôté de Notre Dame au Bois et le vicomté de Forest, et aujourd'hui encore on distingue Bruille, la partie plus rurale, et Notre-Dame qui forme le bourg avec la mairie, l'école et les commerces. Ces deux entités disposent de leur propre église, Saint Maurice et Notre-Dame, rassemblées avec celles de Hergnies, Vieux-Condé, Condé sur Escaut et Fresnes en la paroisse de Saint-François en Val d'Escaut.
Nom de situation qui rappelle un bois dans un lieu marécageux.
Patrimoine :
Les trois clochers : • Bruille Saint Maurice • Notre-Dame de Malaise • Notre-Dame au Bois
Eglise de l' Assomption du 19ème siècle
Eglise Saint-Maurice du 19ème siècle
Chapelle Notre-Dame-du-Bois
Ville de naissance de :
Joseph de CROIX, comte de CLAIRFAYTS (s' écrit aussi CLERFAYT ou CLAIRFAIT) (14/10/1733-Vienne, 21/07/1798), militaire autrichien.
Sources : Wikipédia... Mairie de Bruille.
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Par DomiDW le 12 Février 2014 à 22:53
MAULDE
Repères géographiques :
Le village est situé sur l' Escaut à 6kms de Saint-Amand-les-Eaux, à 30kms de Lille et à 198kms de Paris
Armoiries : D' or à la bande de gueules
Nicolas-Jean Van der Heyden donne aux Maréchaux héréditaires de Flandres de la Maison de Maulde ces armes : d'or à la bande de sable, chargée de trois croisettes d'argent et ce cimier : la tête et le col d'un cerf au naturel, issant d'une couronne d'or.
Evolution du nom de la commune :
1219 : MAUDE, cartulaire de l' abbaye de Saint-Amand
1315 : MAUDE, 2ème cartulaire du Hainaut
1588 : MAUDE : division du diocèse de Tournai
Documents divers : MALDA (auteurs latins)
Étymologie : Vient d' un nom d' homme, Malde
Un peu d'histoire :
La seigneurie de Maulde,anciennement Maude, renferme les seigneurie d'Abaumont, de Beaumont, et quinze autres fiefs nobles ; elle est située dans le Hainaut à trois lieues d'Ath et à deux de Tournai ; a donné le nom à une très illustre famille, qui a possédé les seigneuries de Breucq, de Mauroy, de Cornoy, d'Anseroeul, de Semerpont, de la Buissières, des deux Carnois, des trois Marquais, de Phirel, de Fermont, de Mansart, des Rosiers, de Famillieureux, de Bourbecque, de Beaudignies, de Cocréaumont, Verbois, Nieulande, Oyeghem, Schopeghem, etc. (Notices historiques et généalogiques ... par Nicolas-Jean Van der Heyden page 75)
Maulde a déjà un seigneur qui porte son nom en 1007, Antoine de Maulde.
- Trois générations plus tard, Wauthier III de Maulde, seigneur dudit lieu participe à la 4e croisade avec Baudouin IX de Flandre (VI de Hainaut) où ils s'emparent de Constantinople.
- Cette croisade lui sera fatale car Wauthier n'en revient pas.
- Son neveu Robert, seigneur de Maulde, prend part à la 5ème croisade, son blason et son nom figurent dans la galerie des croisades à Versailles.
- Vers la moitié du xve siècle, Maulde est érigée en baronnie au bénéfice de Hugues IV.
- Hugues VI n'ayant pas eu d'enfant, c'est son frère Arnould de Maulde qui lui succède mais comme il n'eut qu'une fille du doux prénom de Guillemette, la baronnie de Maulde passe par son mariage dans la famille des Ricamez.
- Guillemette de Ricamez, fille de Guillemette de Maulde va vendre la baronnie à Antoine de Carondelet qui en devient le seigneur à la fin du xvie siècle.
Les armes des seigneurs de Maulde sont d'or à la bande de sable frettée d'argent. les brisures des Maulde sont un croissant de sable au canton senestre, une rose de gueules au même canton ou une étoile de sable.
Patrimoine :
Eglise Saint-Pierre de 1922
Fort de Beurnonville de 1881 (construction Séré de Rivières) - Sur une des hauteurs dominant la vallée de l’Escaut, le Mont de Ligne, le général Dumouriez installe en 1792 un camp qui va résister vaillamment aux assauts autrichiens. Parmi ses hommes se trouve le père d’Alexandre Dumas. Cette position sera retenue en 1881 pour y construire un des nombreux forts devant défendre la frontière. Il sera appelé Fort de Beurnonville, du nom du maréchal de France qui a eu le commandement de ce camp en 1792
Plusieurs casemates de la Seconde Guerre Mondiale
Casemate pour canon de 155 GPF (Grande Puissance Filloux)
Personnalités liées à la commune :
Jacques de Fariaux, comte de Maulde a épousé vers 1760 la fille de Charles Davy de la Pailleterie ( 1716 - 1773 ), le cadet d'une famille originaire du Pays de Caux (Rouville). Militaire devenu dans les années 1730 planteur à Saint-Domingue, il est l'oncle du général de division républicain Thomas-Alexandre Dumas Davy de la Pailleterie, père d'Alexandre Dumas et dont les cendres reposent au Panthéon depuis 2002.
Sources : Wikipédia & Mairie de Maulde
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Par DomiDW le 14 Février 2014 à 09:41
HERGNIES (59)
Gentilés : Hergnisiens, Hergnisiennes. Ils sont aussi appelés les "Culs d'Oson". Cette appellation remonte à l'époque où les oies étaient habituellement mises en pâture dans un marais qui était situé à l'emplacement actuel de la place de la République.
Commune française, située dans le département du Nord en région Nord-Pas-de-Calais. A l’extrême Nord de Valenciennes, entre l'Escaut et la frontière belge, elle est à mi-distance entre Mortagne-du-Nord (confluence de la Scarpe et de l’Escaut) et Condé-sur-Escaut (ville militaire fortifiée).
Le territoire communal est traversé par la RD 102 qui permet de rejoindre la commune de l’Escaut et par la RD 86 qui permet de rejoindre la Belgique par Péruwelz.
En 1103 la ville s'appelait Heregnys, en 1196 Heregnies, en 1286 Herignies, d'autre appellations comme Haregny, Haregny ou Hargny puis Hergnye sont présentes dans différents cartuaire, elle acquiert son nom actuel au début du XIXième siècle.
Des lions veillent sur la mairie, ils proviennent d'une ancienne écluse qui a été démantelée, "l'écluse aux quatre lions". Deux lions sont installés à Hergnies, à Odomez, Vieux Condé, Condé.
Le lieu dit "gros caillou", situé à la limite Hergnies & Vieux Condé, doit son nom à une pierre qui servait de frontière entre les terres de l'abbaye de Saint Amand et celles de la Seigneurie de Condé dite du Château.
L'étang d'Amaury, également nommé lac d'Amaury, est un plan d'eau situé entre Hergnies et Vieux-Condé. Il est traversé par lecanal du Jard et se trouve à proximité de l'Escaut. Sa superficie est de soixante hectares.
Elle est connue aussi pour sa race de poule dénommée la "poule d'Hergnies".
Armoiries : « De gueules à dix losanges accolées et aboutées d'argent »
Toponymie :
- Heregnys, cartulaiez de N.-D. de Condé ; 1103.
- Hereignies, id.; 1196.
- Hareigni, cartulaire du Hainant ;1201.
- Hedlenniœ, titre de Manassès de Cambrai, évêquen; 1103.
Hergnies (du celtique : demeure des guerriers) prend son nom actuel au xixe siècle .
Un peu d'histoire :
En 1558, Hergnies appartenait à la seigneurie de Condé, dite « du château », et Charles II de Lalaing en fit l'acquisition.
Quelques ruines de moulins à vent se trouvent encore sur la commune, dont le moulin « Lejeune ». Chaque année, fin août, les Hergnisiens fêtent leur Saint Patron lors d'une messe à La chapelle Saint-Roch suivie d'une procession dans les rues. D'autres chapelles (Sainte-Anne et Notre-Dame-de-Lourdes) y sont également érigées. L'église Saint-Amand a été construite sur l'emplacement d'une chapelle du ixe siècle du même nom.
Depuis les années 1835, il y a eu une exploitation de charbon qui s'arrêta en 1912. Ce site est maintenant un plan d'eau de 50 ha.
Patrimoine :
- La commune d'Hergnies possède de nombreuses ruines de moulins à vent et de petites chapelles dont celle de Saint-Roch.
Le pont sur l'Escaut : Dès le 19ème siècle un bac permettait la traversée de l'Escaut. Ce passage était établi à l'endroit du pont actuel, il reliait Bruille-Saint-Amand à Hergnies. En 1847, un pont levis en bois remplace le bac, il est conçu pour laiser passer les péniches, ce pont est de type "à bascule". A cette époque la sucrerie, qui est toute proche, participe à sa construction.
En 1903 un pont métallique remplace le pont à bascule, il est cette fois "tournant", un pontier en assure la manoeuvre avec une manivelle, l'axe de rotation est placé au centre du pont.
En 1914, l'armée française détruit le pont pour freiner la progression de l'armée Allemande. Sous la menace des occupants, les Hergnisiens construisent un pont provisoire en bois.
En 1925, le pont est reconstruit, toujours en bois, suivant les plans du pont de 1914, quelques modifications sont toutefois apportées, en particulier la plaque centrale a disparu.
Le 20 mai 1940 le pont est détruit, les Français l'ont fait sauter pour mieux combattre les Allemands lors de la bataille de l'Escaut. Les Allemands construisent alors une passerelle provisoire en bois pour le remplacer. Cette passerelle est fixe et sur-élevée par rapport aux routes d'accès elle est renforcée par les Américains en septembre 1944 pour permettre le passage de leurs convois militaires.
La construction du pont métallique actuel a commencé en avril 1958, il a été mis en service en janvier 1961.
- Un alignement remarquable de peupliers compose la Chasse Napoléon.
L'église Saint Amand : A l'emplacement de l'église, était érigée, au IXième siècle une chapelle Saint Amand dont l'église porte aujourd'hui le nom. Elle a été donnée en 1103 au chapitre de Condé par l'évêque de Cambrai, Monseigneur Manassès.
De nombreuses chapelles sont implantées à Hergnies parfois modestes comme celle de Sainte Anne ou imposantes comme celle de Saint Roch ou d'actions de grâce de Notre Dame de Lourdes. Les chapelles à Saint Roch étaient érigées en signe de remerciement pour la fin d'une épidémie. De nombreuses chapelles lui sont consacrées dans la région et en Belgique. (L'association des amis de Saint Roch d'Hergnies est à même de vous apporter tous les compléments d'information souhaités à ce sujet.)
Personnalités liées à la commune : André Stil (1924-2004), écrivain
Sources : Wikipédia/Mairie & Archives d'Hergnies.
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Par DomiDW le 14 Février 2014 à 21:52
Semmerzake est une section de la commune Belge de Gavère située en région Flamande dans la Province des Flandres-Orientales (appartenant au canton Oost-Vlaanderen).
Ethymologie
Autre(s) orthographe(s) Cembersaca, Cembrezaca, Chemersake, Chemmersaka, Chimbersaka, Cimbarsaca, Cimbersaca,
Cimbersaka, Cimbresac, Cimbresacra, Cimmarsaca, Cimmersaca, Cymbersaka, Cymbresac,
Scemessake, Schemersake,Sembersake, Semmersaecke, Semmersaeke, Semmersake,
Semmerzaeke, Siembersake, Sommersaeke,Sommerzaeke, Tsemmersake
Autres noms connus Cimbarsaca (815, 941) ; Cimbresac (977) ; Cymbresac (977) ; Cimbresacra (988, 1000) ; Cimbersaca (995, 1148, 1154, 1182) ; Cymbersaka (1036) ; Cimmarsaca (1088) ; Cimmersaca (1088) ; Scemessake (1101) ; Schemersake (1101) ; Cembersaca (1110, 1123, 1154, 1177) ; Cimbersaka (1117) ; Tsemmersake (1163) ; Semmersake (1163, 1167) ; Sembersake (1169) ; Cembrezaca (1195) ; Siembersake (1196) ; Chemmersaka (1210) ; Chemersake (1211) ; Chimbersaka (1218) Comté de Flandre, Châtellenie du Pays d’Alost.
Département de l’Escaut, Arrondissement de Gand, Canton d’Oosterzeele.
1975 : Cession d’une partie de la commune (Rive gauche de l’Escaut) au profit de Nazareth – Loi 17/09/1975.Sur le bord escarpé de la vallée de l'Escaut, haut et sec au-dessus des vastes marais un paysage urbain de Semmerzake.
Gavère
Le village, connue pour ses travailleurs et des briquetiers saisonniers diligents. La commune abrite également depuis 1952, le poste de contrôle de l'Armée de l'Air belge.
Un peu d'histoire :
En 1453, il était proche de la Bataille de Gavère combattu la bataille décisive dans la révolte de Gand (1449-1453), dont les milices de Gand ont été défaits par le duc de Bourgogne, Philippe le Bon. destructrice, En Semmerzake Gand armée a finalement été maîtrisé.
Semmerzake était une commune indépendante jusqu'à la fin de 1976. En 1977, il est devenu un arrondissement de Gavère.
Patrimoine :
- A la fin du 19ème siècle l'Eglise Saint-Pierre était une belle vieille tour de croisée (12e - 13e siècle). Il abrite un exemplaire restauré par Lambert V an Petegem (1790).
- Mill Ronne, dont la coque a été maintenue.
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Par DomiDW le 15 Février 2014 à 08:20
Coutiches (59)
Gentilés : Coutichois, Coutichoises
Les origines :
D’après différentes sources, Coutiches viendrait pour les uns du latin COSTICENSES (petites fermes sur le versant de la colline), pour d’autres de COTICIA dérivé de COTA (Maison du Paysan).
C’est en 1153 que l’Autel de Coutiches fut donné à l’Abbaye de Bourbourg par l’Evêché d’Arras.
Armoiries : "De gueules au chef d'or, chargé de trois molettes de sable."
Un peu d'histoire :
Hormis le Grand et le Petit Bourg pour le centre du village, les hameaux qui constituent Coutiches évoqueraient certaines particularités du village ; comme les Ramoniers où l’on aurait fabriqué des ramons, balais composés de fêtus de pailles sertis à l'extrémité d'une branche ; les Sars et Louviers où devaient roder les loups du bois de Flines ; le Moulinet et le Molinel, sans doute nommés ainsi par la présence de petits moulins qui devaient couronner les abords de la plaine de Bélande. On notera également les hameaux de la Picterie, du Bru, et de l'Houssoye.
COUSTICES, nommée ainsi en 1219 pour devenir COUTICHES en 1787, est connue également des Historiens du Roi Soleil. En effet Louis XIV, la Reine et la Cour passèrent par le Camp de Coutiches où stationnaient les troupes de l’Armée Française qui menaient le siège de Douai. Ils séjourneront au Château de Pintignies lors de la prise de Valenciennes de la présence Espagnole.
A la fin du XIX° siècle, plus de 90% des Coutichois vivent de l’agriculture, de l’élevage, et d’autres métiers dérivés.
Lors de la seconde guerre mondiale, Coutiches sera choisie pour le parachutage des armes et des munitions destinées aux résistants de la région.
Coutiches verra, à compter de 1830 (2 166 habitants), décroître sa population jusque 1960 (1500 habitants).
Patrimoine :
Trois châteaux seront mentionnés sur le territoire de Coutiches à cette époque : celui de Pintignies (Sortie de Coutiches vers Flines) ; celui de Panama (aux confins de Faumont, aux Sars et Louviers), et celui du Molinel (rue du Molinel).
Le patrimoine religieux est présent par l’Eglise Notre-Dame de Foy, néo-romane re-construite en 1823 par Bonlet (architecte de Douai).
Son dernier sonneur, vivant dans une véritable chaumière au toit de chaume, située le long du courant de Coutiches et à l'extrémité du chemin de Lannay, s'éteindra à la fin des années cinquante.
Ce patrimoine religieux intègre également le Calvaire en 1758 et les chapelles : Notre-Dame-des-Fièvres, Notre-Dame-du-Mont-Carmel en 1850, Sainte-Philomène en 1856, Notre-Dame-de-Lourdes en 1891, Notre-Dame-de-Foy en 1955.
Pour en savoir plus sur le Circuit des Chapelles.
Sur une gravure du XVIe siècle, actuellement conservée à la municipalité de Bruxelles, on peut y apercevoir trois édifices significatifs : une église à deux nefs, la chapelle des fièvres lieu de pèlerinage remontant au haut Moyen-Age, et un bâtiment important. Ce dernier, une ferme probablement, voit s’édifier plus tardivement un moulin, probablement à grain, comme on en trouvait de nombreux à l'époque, sur une butte qui a été arasée il y a à peine trente ans, et qui se situait sur la route entre Coutiches et Auchy. La ferme existe encore avec un bâtiment de pierre de l'époque. La gravure avait été commandée par le Duc Charles de Croÿ, dont le domaine permettait d'aller à cheval de la frontière belgo-néerlandaise jusqu'à Senlis. Elle fait partie d'une collection qui présente toutes les localités ayant appartenu au Duc, celui-ci n'ayant jamais pu faire le tour de ses propriétés à cheval, sinon grâce à elle.
Autre Patrimoine :
Cense de Le Croix (1599 - 1781 - entité de Faumont); Cense du Gorgchon ou Gorguechon (1624 - 1974 - entité de Faumont); Cense de la Grande Vacquerie (1507 - 1734); Cense du Fromet (1625 - 1671); Cense d’Hellignies (1442 - 1773); Cense de L’infirmerie du Bru (1643 - 1768); Cense de Marquette (1501 - 1788); Cense de Méquilles (1624); Cense de Pintignies (1385 - 1747); Cense de Prayelles (1624 - 1753); Hameau du Bru (1654 - 1974); Hameau de Faumont (1281 - 1974 - No INSEE 59222); Bas Aulnoy (1698 - 1698); Camps (1595 - 1769); La Caignerie (1615 - 1696); L’Englerie (1672); Le Metz, Meis (1281) ou Mez Gilles (1281 - 1711); L’Houssoy ou Houssaye (1672 - 1974); Le Molinet (1651 - ou Moulin, entité de Faumont); Plancque Habile (1621 -1743); Le Boujon (1668 - 1974 - entité de Faumont); Vernescoeuil (1599 - 1776); La Grande Vacquerie (1548).
Sources : Les Amis de L'Elucidari d'après Wikipédia
2 commentaires -
Par DomiDW le 28 Février 2014 à 21:16
Péruwelz est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut
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