• Entre les Actes

    Numérotation Sosa-STRADONITZ

     

    Mon tableau d'ascendance utilise la numérotation de Sosa-Stradonitz. J'ai utilisé une femme (ma fille) donc le n° est 1 

    F  Aurélie SAUDEMONT   

    Sosa : 1 

    Aurélie SAUDEMONT

    Il s'agit de la numérotation la plus couramment utilisée en généalogie car elle a le mérite d’être très claire et très explicite. De plus, elle est réellement pratique. Il s’agit d’une numérotation ascendante dans laquelle lescollatéraux ne sont pas repris.

    Cette méthode fut inventée déjà en 1590, par l’allemand  Michel Eyzinger cependant, ce fut Jérôme de Sosa qui, en 1676, l’utilisa de manière plus courante. Elle fut réellement vulgarisée au 19ème siècle par Kerule von Stradonitz. D’où son appellation « Sosa – Stradonitz »

    Le principe en est relativement simple : la première personne démarrant sa propre généalogie, aussi appelée « de Cujus », porte le numéro 1. Que cette personne soit de sexe masculin ou féminin ne change rien. Le père de cette personne portera toujours le numéro 2 et sa mère le numéro 3. Le grand-père paternel aura le numéro 4 et la grand-mère paternelle le numéro 5.

    Le chiffre 6 sera attribué au grand-père maternel tandis que la grand-mère maternelle sera numérotée 7. Etc ...

              Quelques particularités :

    • Un chiffre pair représente toujours un homme.
    • Un chiffre impair représente toujours une femme, hormis le numéro 1.
    • Le N° d’un père est toujours égal au  double du N° de son enfant.
    • Le N° d’une épouse est toujours égal au N° de son époux plus 1. 

    Cette numérotation n’est valable qu'à partir d'une seule personne car si cette dernière a des enfants, chacun de ceux-ci devra reprendre sa propre numérotation et deviendra alors le de Cujus. Ce système permet de remonter en ligne directe vers son plus lointain ancêtre sans tenir compte des collatéraux comme je l'ai indiqué plus haut. (Sources Wikipédia)

    ILLUSTRATION

    Entre les ActesEntre les Actes

     

     

    Entre les Actes

    Sujet
    (degré « zéro »)
    Parents
    Premier degré
    Aïeuls
    Deuxième degré
    Bisaïeuls
    Troisième degré
    Trisaïeuls
    Quatrième degré
    Quadrisaïeuls
    Cinquième degré
    effectif du degré :
    1 = 20
    effectif du degré :
    2 = 21
    effectif du degré :
    4 = 22
    effectif du degré :
    8 = 23
    effectif du degré :
    16 = 24
    effectif du degré :
    32 = 25
    1 : sujet 2 : père de 1 4 : père de 2 8 : père de 4 16 : père de 8 32 : père de 16
    33 : mère de 16
    17 : mère de 8 34 : père de 17
    35 : mère de 17
    9 : mère de 4 18 : père de 9 36 : père de 18
    37 : mère de 18
    19 : mère de 9 38 : père de 19
    39 : mère de 19
    5 : mère de 2 10 : père de 5 20 : père de 10 40 : père de 20
    41 : mère de 20
    21 : mère de 10 42 : père de 21
    43 : mère de 21
    11 : mère de 5 22 : père de 11 44 : père de 22
    45 : mère de 22
    23 : mère de 11 46 : père de 23
    47 : mère de 23
    3 : mère de 1 6 : père de 3 12 : père de 6 24 : père de 12 48 : père de 24
    49 : mère de 24
    25 : mère de 12 50 : père de 25
    51 : mère de 25
    13 : mère de 6 26 : père de 13 52 : père de 26
    53 : mère de 26
    27 : mère de 13 54 : père de 27
    55 : mère de 27
    7 : mère de 3 14 : père de 7 28 : père de 14 56 : père de 28
    57 : mère de 28
    29 : mère de 14 58 : père de 29
    59 : mère de 29
    15 : mère de 7 30 : père de 15 60 : père de 30
    61 : mère de 30
    31 : mère de 15 62 : père de 31
    63 : mère de 31

     

    Entre les Actes

  • Testament du 4 Novembre 1690 du Frère Michel WILLAY, religieux non professe au couvent des Pères Récollets en la ville du Quesnoy en Hainaut. 


    Il donne à Agnès BLAVART, sa mère, tous ses biens, meubles et immeubles, lui appartenant au village de COUTICHES, pour en jouir sa vie durant à charge de payer annuellement pendant les vies de sœur Marie Anne et sœur Élisabeth WILLAY, ses deux sœurs grises, à Fresnes le Brusenac (?), à chacune trois florins par forme de pension. Fait au Quesnoy au couvent desdits Récollets, devant les Mayeur, échevins et magistrat de la ville du Quesnoy. 
    Il désigne pour son procureur et mandataire, Franchois DUPRET, greffier de SIN-le-NOBLE, qui reconnait véritable le testament ci-dessus le 6 novembre suivant, devant les notaires de DOUAI et en présence de Mathias JOVENé, bourgeois de Douai, et de Jan DU BUS, laboureur demeurant à Coutiches, témoins. (A.D. NOrd Tabellion de Douai 506).

    Voici le testament de Michel WILLAY, 63 ans demeurant à Coutiches au 10-03-1656, (il n'est pas + ce jour là).
    Le testament écrit par le testataire commence à la date du 12-12-1651, mais la fin du texte semble être de la main de Jean BLAUWART, pbre et pasteur de Coutiches et porte la date du 10-03-1656.

    Je souhaite être inhumé dans le cimetière de Coutiches"devant le gran porta leus que on este mis mes père et mère"

    à Sabine WILLAY, ma fille première mariée, je donne 9 cents de terre tenant à la terre du Prince de Robecq. En considération que les terres étaient "lors fort en valeur à Jean WILLAY étant fort diminuée"je lui ai donné 17 cents et demi de terre à charge de 100 forins de rente en principal comme il apparait par son mariage et des rentes dues à Madame de Flines, à Andrieu WILLAY, je lui ai donné un demi bonnier de manoir amassé de maison avec une rasière de terre tenant à la "hault quarier", à charge de 350 livres en principa de rente à Franchois DE FRANCE

    A Pierre WILLAY, mon fils puiné, je donne pour son traité de mariage tout un lieu manoir venant deMartin BECOURT, 7 cents et une tierce et 3 cents venant de Franchois DE REGNAUCOURT, ce qui fait en tout 10 cents et une tierce avec un cheval ou 100 florins et une vache

    A Michel WILLAY, mon fils, je donne pour son traité de mariage 12 cents de terre à labeur en deux pièces séants à Coutiches avec un cheva ou 100 florins et une vache

    A Jacques WILLAY, mon fils, je donne pour son traité de mariage 10 cents de terre tant à jardinage qu'à labeur pris en 5 quartiers à l'encontre de feu mon frère Jean WILLAY, censier des "roieux"tenu du chapitre de Tournai, tenant à 2 cents de bois m'appartenant venant de Jacques WILAY, mon frère...


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  • Qu'est ce qu'une concession funéraire ?

    Une concession funéraire est un emplacement dans un cimetière dont vous pouvez acheter l'usage (mais non le terrain). L'acte de concession précise qui en sont les bénéficiaires ainsi que la durée.

    Qui peut être inhumé dans une concession ? Cela dépend du type de concession.
    Concession individuelle Elle est destinée à la personne pour laquelle elle a été acquise.
    Concession collective Elle est destinée aux personnes désignées dans l'acte de concession.
    Concession familiale Elle est destinée à son titulaire initial et aux membres de sa famille.
    Combien de temps dure une concession ? Plusieurs catégories de concessions funéraires peuvent être accordées : temporaire (entre 5 ans et 15 ans), trentenaire (30 ans), cinquantenaire (50 ans), perpétuelle (durée illimitée).

    Toutefois, en général, les cimetières ne proposent pas les 4 sortes de concessions à la fois.

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  •  

    Liste non exhaustive

    Absent  Ce terme peut être rencontré, par exemple, sur un acte de mariage, concernant le père de l’un des époux. Le code civil définit l’absence d’une personne par ces termes : «… lorsqu’elle a cessé de paraître au lieu de son domicile ou de sa résidence sans que l’on ait eu de nouvelles… » Au début de la mise en application du code civil, cette notion d’absence était très floue, souvent indulgente

    Abboville Type de numérotation utilisé en généalogie. 

    Adultérin, ne Se dit d’un enfant issu d’un adultère.

    Agnatique (lignée) Lignée reliant les mêmes patronymes, de père en fils.

    Aïeul,e Grand-père, grand-mère. A ne pas confondre avec Aïeux.

    Aïeux Désigne un ensemble d'ancêtres non connus.

    Aîné Enfant né le premier, dans une même famille.

    Apparenté Allié par le mariage.

    Arbre généalogique Représentation d'une généalogie au moyen d’un graphique.

    Ascendant,e Individu relié par un lien familial avec le De cujus.

     

    Lexique en Généalogie

    Ban Publication à la commune ou à l’église d’une promesse de mariage. Il est possible pour le XIXème et XXème siècle de consulter ces documents dans les archives départementales.

    Bâtard Enfant né hors du mariage.

    Bâtard noble Enfant d’un noble, illégitime mais jadis très courant et cependant généralement accepté.

    Benjamin Le plus jeune enfant d’une famille, le dernier né.

    Bisaïeuls Arrière-grands-parents.

    BMS Baptêmes, Mariages, Sépultures : Etat civil tenu par le curé ou le pasteur, c’est-à-dire le représentant de l’autorité religieuse, sous l’ancien régime, avant 1992.

    Attention à la lecture de certaines dates : ainsi le 24 8bre correspond au 24 octobre, 25 9bre au 25 novembre & le 26 xbre au 26 décembre.

     Lexique en Généalogie

    Cadet Se dit de chacun des enfants nés après l’aîné.

    Calendrier républicain Il est utilisé durant la période révolutionnaire en France, de 1792 à 1806 à la place de notre calendrier habituel dit grégorien. Tous les logiciels de généalogie permettent la conversion des dates. Il est cependant utile de connaître l’ordre chronologique des mois pour simplifier la recherche dans l’état civil.

    Collatéraux Se dit de parents n’étant pas reliés en ligne directe. (Oncles, tantes, cousins, cousines)

    Commère Autre appellation de la marraine d'un individu.

    compère Autre appellation du parrain d'un individu.

    Cognatique (lignée) Ascendance par les femmes.

    Collatéraux Se dit de parents n’étant pas reliés en ligne directe. (oncles, tantes, cousins, cousines)

    Concubinage Situation d'un couple non marié.

    Conjoint(e) Désigne l'époux ou l'épouse.

    Consanguin Enfant né du même père, mais de mère différente

    Cousin germain On dit parfois aussi "vrai cousin" car issu du frère ou de la sœur de son père ou de sa mère. En plus simple : issu d'un oncle ou d'une tante.

    Cousin issu de germain Cousin issu de cousins germains ou "Petit cousin"

     Lexique en Généalogie

    De Cujus Terme fréquent, puisqu’il désigne la personne dont on veut faire la généalogie, ascendante ou descendante.

    Degré C'est le nombre de générations qui sépare une personne des membres de sa famille. On distingue les liens de parenté selon le droit canon et les liens de parenté selon le droit civil. Source : http://www.guide-genealogie.com/guide/parente.html

    Dépouillement Analyse de tous les actes contenus dans les registres paroissiaux et les actes d'état civil afin de les transcrire sur un support quelconque. Sur un support informatique, par exemple.

    Descendant,e Individu relié par un lien familial avec le de cujus.

    Lexique en Généalogie

    Enfant légitime Enfant dont les parents sont mariés.

    Enfant naturel Enfant conçu hors mariage et dont le nom du père n’est généralement pas divulgué.

    Epitaphier Recueil des épitaphes ou tout simplement des relevés funéraires.

    Étymologie Étude de l’origine et de la filiation des mots, fondée sur des lois phonétiques et sémantiques, et tenant compte de l’environnement historique, géographique et social. 

    Extrait d'acte Copie partielle et incomplète d'un acte quelconque. Bien que pouvant contenir des renseignements intéressants, il n'est pas comparable à l'acte entier.

     Lexique en Généalogie

    Filiation Lien de parenté unissant l'enfant à ses parents.

    Fratrie Ensemble des frères et soeurs

     Lexique en Généalogie

    GEDCOM Abréviation de Genealogical Data Communication représentant une norme internationale servant à l’échange de données généalogiques exploitables par différents logiciels de généalogie.

    Généalogie Suite d’ancêtres ayant une filiation entre eux. 

    Généalogie Ascendante Véritable remontée dans le temps, on recherche tous les ancêtres de notre fameux De Cujus. C'est-à-dire toutes les personnes qui sont nées avant lui (parents, grands-parents, arrière-grands-parents, etc.) et qui ont un lien familial.

    On peut choisir de rechercher tous les ancêtres qui portent le même nom. Il s'agit dans ce cas d'Ascendance Directe ou lignée.
    On peut au contraire, étendre ses recherches à tous ses ancêtres hommes et femmes.
    On parle alors d'Ascendance collatérale.


    Généalogie Descendante Là c'est l'inverse. On choisit un de ses ancêtres les plus lointains (qui deviendra encore notre fameux De Cujus) et on recherche toutes les personnes ayant un lien familial avec lui, et qui sont donc nées après lui (enfants, petits-enfants, etc.). Il est nécessaire d'avoir fait avant des recherches sur ses ascendants.

    Généalogie Agnatique Recherche d'ascendance ou descendance uniquement pour les hommes. C'est-à-dire les ancêtres ayant transmis leur patronyme (de père en fils).

    Généalogie Cognatique Recherche d'ascendance ou de descendance uniquement par les femmes. Génération : Degré de filiation en ligne directe. Entre un grand-père et son petit-fils, il y a deux générations. 

    Germain (cousin ou cousineLe père ou la mère de l’un a pour frère ou sœur, le père ou la mère de l’autre.

     Lexique en Généalogie

    Héraldique Études des blasons, des armes, des armoiries.

    Hypocoristique Dérivation ou transformation d'un patronyme au moyen d'une tournure exprimant une intention affectueuse. Richard peut devenir Richardin, Lejeune peut devenir Jeunot, etc.

    Lexique en Généalogie 

    Implexe On retrouvera nécessairement les mêmes personnages à plusieurs places différentes si on poursuit l’arbre d’ascendance suffisamment loin pour découvrir les mariages fréquents entre cousins (Mariage consanguin) plus ou moins lointains. Ce phénomène s’appelle implexe. En cas d’implexe, un même ascendant se voit attribuer plusieurs numéros d’ascendance, caractérisant chacun une de ses places dans le tableau d’ascendance. SourceS : 

     http://www.guide-Genealogie.com/guide/parente.html

    http://www.beaucarnot-genealogie.com/contenu/5-les-etonnants-implexes-des-ancetres/

    Lexique en Généalogie

    Lignée agnatique Lignée reliant les mêmes patronymes, de père en fils, d’usage beaucoup plus fréquent que la lignée dite cognatique, ascendance par les femmes (pourtant beaucoup plus sûre…). Cette étude permet aussi de vérifier l’évolution du patronyme principal.

     Lexique en Généalogie

    Mariage consanguin Mariage entre cousins.

    Matronyme Nom de famille transmis par la filiation maternelle. 

    Minute Se dit de l’original d’un acte notarié, déposé aux Archives Départementales pour les actes de plus de cent ans.

     Lexique en Généalogie

    Naturel Enfant né hors des liens du mariage. 

    NMD Naissances, Mariages, Décès pour les registres d’état civil tenus par la mairie du village ou de la ville depuis la révolution. 

    Notable Personnage important de par sa situation au sein de la société. Il existe une véritable hiérarchie relevée dans les actes anciens, qui va du mendiant au noble personnage. Cette classification a évolué au cours des siècles et selon les relevés.

    Numérotation Sosa-Stradonitz Cette méthode consiste à attribuer un numéro à chacun de ses ancêtres. Le De-Cujus (encore lui !) porte le n°1, son père porte le n°2 (le double ) et sa mère le n°3  ( le double +1 ) et ainsi de suite... Les hommes ont toujours un numéro pair et les femmes un numéro impair. Les femmes ont le n° de leur mari + 1. On l'utilise pour une généalogie ascendante.

    Source : http://www.heredis.com/fr/heredis_notions2.asp


    Numérotation d'Aboville Ce système de numérotation est utilisé pour traiter tous les individus figurant dans une généalogie descendante. La numérotation part d'un ancêtre commun à plusieurs individus. L'ancêtre commun porte le numéro 1. Le descendant a le numéro de son père ou de sa mère, plus son numéro d'ordre de naissance. Ainsi, l'aîné des enfants de l'ancêtre commun est le 1.1, le second le 1.2...les enfants de l'aîné : 1.1.1, 1.1.2... Lorsque des enfants sont issus de lits différents, on ajoute une lettre de l'alphabet par lit : a pour le premier, b pour le second... On identifie immédiatement la mère de l'enfant. Si l'on compte le nombre de numéros, on connaît immédiatement le nombre de générations. Par exemple, le 1.1.2 descend à la 3 e génération de l'ancêtre commun.il existe aussi les méthodes Pélissier, Dujardin, Tabuteau, Ponroy, Demonferrand, Dupaquier...)

    Source : http://www.guide-genealogie.com/guide/numerotation.html

    Lexique en Généalogie

    Obit Service religieux célébré pour un défunt à la date anniversaire de sa mort. Ce terme est parfois noté dans la marge d’un acte de décès. 

    Onomastique Étude des noms propres, leur origine, leur adaptation ou leur déformation au cours des siècles. Ainsi l’usage variable de l’orthographe, courant dans les actes anciens, est maintenant fixé par l’usage du clavier.

     Lexique en Généalogie

    Paléographie Étude et analyse des écritures anciennes. Le plus simple est de démarrer la recherche d’un acte par les périodes les plus récentes ce qui permet de sa familiariser avec le style d’écriture mais plus la recherche est poussée plus le déchiffrage est difficile. 

    Patronyme Nom de famille transmis par la filiation paternelle. La plupart du temps, il dérive d’un lieu d’habitation, d’une particularité physique ou d’un métier. Les noms propres sont une invention relativement récente, plus ou moins liée à la nécessité de faire des recensements de population.

    Postérité Succession de descendants de même origine.

    Puîné Avant-dernier des enfants d’un couple.

     Lexique en Généalogie

    Républicain Cliquez sur ce lien pour une description détaillée de ce calendrier.

     Lexique en Généalogie

    Sceau Cachet gravé, servant à faire des empreintes avec de la cire sur des actes pour les authentifier. 

    Sigillographie Étude et interprétation des sceaux.

     Lexique en Généalogie

    Table décennale Les tables décennales sont des registres reprenant tous les actes d’état-civil enregistrés dans une commune pour une période de dix ans. Elles sont en service depuis le début des années 1800. Dans les dépôts d’archives, la consultation des tables permet d’accéder directement aux numéros des microfilms contenant les copies des actes recherchés. 

    Toponymie Étude des noms de lieux, de lieudits. 

    Trisaïeuls Parents des arrière-grands-parents. Ou arrière-arrière-grand-père ou arrière-arrière-grand-mère.

     Lexique en Généalogie

    Utérins (utérines) Nés de la même mère mais de pères différents.  

     

     


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    • alleu : bien foncier en pleine propriété ne dépendant de la directe d’aucun seigneur.
    • allièvement : registre des états des biens d’une église, état des levées d’impôts et leurs détails.
    • anisse : laine d’agneau
    • anvage : brebis de l’année
    • arrentement : convention de fermage
    • arrupie : se dit d’une terre épuisée
    • arvinolas : mauvais petit champ
    • average : petit bétail, mouton
    • avers : bêtes à laine
    • barry : mur d’enceinte qui enfermait le bourg
    • bayassière : champ de lavande (sauvage à l’époque révolutionnaire)
    • béal : canal
    • beguës ou bégude : près des fontaines
    • besantias : sarrasin semé en culture dérobée après la moisson, près des ruisseaux (bellecombe)
    • bled : froment
    • bouisse : rameaux de buis pour les litières
    • boulc : terrain clos, jardin, autour d’un point d’eau : jardins sur le rieufrais de SJL
    • bourneau : tuyau de conduite des eaux jusqu’aux fontaines de la ville.
    • brassier : cultivateur n’utilisant que ses bras
    • cense : redevance en argent : droit seigneurial
    • chevance : bien immobilier, propriété
    • cofféal : seigle
    • coigneau : cigarier, ennemi de la vigne
    • consegailh : meteil
    • cosse : droit seigneurial du trentième des grains et graines légumineuses, objets de transaction dans la cité
    • coursier : registre cadastral qui recevait les modifications, sous l’ancien régime
    • destriquou : broyeur des noyaux d’olive pour obtenir des tourteaux, pâte qui servait à l’alimentation pour le bétail ou d’engrais
    • dévès : prairie interdite aux avers, réservée aux bœufs. Mais, dans les années de pénuries, les anvages peuvent paître.
    • draye : canal à ciel ouvert servant à l’évacuation des eaux.
    • esparceilh : terrain ensemencé en sainfoin et «l’uzerne»
    • espeaute : épeautre
    • emblavure : terre ensemencée
    • engagiste : celui qui obtient, à certaines conditions, la possession de certaines parties du domaine royal, pour un certain nombre d’années.
    • essart : terre essartée, terre défrichée par brûlage ou arrachage en vue de sa mise en culture.
    • etapier : fermier de la communauté, fournisseur des denrées necéssaires à la subsistance des troupes en étape; parfournisseur.
    • fède : brebis
    • gaille : légumineuse dont on consomme les graines
    • ginestière : rameau de genét pour litière
    • girousse : ers
    • granger : métayer fortuné même s’il ne possède pas de terre.
    • grangière : grange transformée en maison.
    • grignon : tourteau
    • gueret : terre labourée non ensemencée
    • haire : chemise en étoffe rugueuse portée par les pénitents blancs
    • harmas ou herme : lande constituée par garrigue et terres arrupies ( épuisées)
    • laboureurs : ont une charrue et un bœuf.
    • Jas : bergerie ou litière dans les bergeries.
    • leyde : droit seigneurial prélevé sur les grains vendus au marché
    • liasse : fagot de rameaux feuillés de frène, tilleul, merisier et parfois chène blanc, qui sert comme aliment pour les chèvres
    • lodz ou lods : le droit de lods est dû, en cas de vente, au seigneur qui a donné l’investiture d’un bien foncier
    • lou pias : toile grossière de chanvre dans laquelle on mettait la pâte de noix pour en extraire l’huile
    • mailhol : vigne nouvellement plantée
    • manganier : fabricant et marchand de pain toléré à coté du four à pain banal.
    • ménéger ou mesnager : petit propriétaire vivant de son bien et pouvant employer des salariés
    • mescle : meteil ou épeautre
    • métayer : qui a mulet ou baudet
    • meteil : seigle et froment mêlés que l’on sème et récolte ensemble
    • miège : métayer
    • mourtyrague : autre nom du moulin d’olive ou quantité d’olives faisant l’objet d’une même presse dans les moulins à olive.
    • parcellaire : registre des parcelles composant avec le coursier le cadastre sous l’ancien régime
    • parfournisseur : étapier.
    • pâture vive : terre asservie au droit d’usage de pâturage
    • planche : banquette, dans les cultures en terrasse
    • plantier : pépinière de jeunes vignes
    • pillerole : poële en fonte dans laquelle on faisait cuire la pâte de noix
    • poids : balance romaine fixe avec une armoire contenant le canard (récipient) dont on se sert pour prendre l’huile des pierres (bacs de réserve) et l’entonnoir pour remplir les outres et les tonneaux avec tenue d’un registre
    • pois-blancq : haricot
    • pois pointus : pois chiche
    • priotte : posture de prière ou priotte, nom d’une épizootie appelée picote ou piétin; inflammation du tissu cellulaire de la partie supérieure interne de l’onglon avec décollement de la corne. Les moutons par suite de douleurs ne posaient pas leurs sabots à terre et s’agenouillaient.
    • regailles : Immondices ou détritus se trouvant dans les fossés de la ville enlevé par un fermier de la ville qui les vend à son profit et paie un fermage à la communauté. Par extension, parcelles de terrain entourant les immeubles et qui servaient de dépôt pour toute sorte d’objets et en particulier des immondices qui formaient le fumier.
    • roudet : roue à aubes horizontale donc à axe vertical, utilisé pour le peu de profondeur nécessaire
    • sextier à blé : magasin à grains appartenant à la communauté
    • souquet : impôt sur la vente de vin qui se payait en pot de vin/ charge
    • tenement ou tenure : terre exploitée par des paysans pour leur propre compte mais qui paient une redevance ou tenus de ce fait à des corvées.
    • terrain gaste : terre peu boisée qui servait de pâturage
    • terrier : registre des particuliers concernant les redevances et obligations à payer au seigneur
    • trentenier : unité de trentaine pour compter le bétail ; deux trenteniers = 60 moutons
    • vaine pâture : prés après fauchaison, terre en friche, abords des grands chemins
    • vacive: brebis de moins de deux ans qui n’ont pas encore porté. Provençal = vacivo (vide)
    • vesce : plante fourragère cultivée dont les graines sont mises dans la soupe
    • vingtain : 1/20 des fruits de la terre, représente un droit seigneurial

     

     

     


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  •  L'un ou l'autre ou même plusieurs de ces sigles apparaissent généralement dans les divers tableaux généalogiques que vous aurez l'occasion de consulter au cours de vos différentes recherches généalogiques. Ces sigles précèdent généralement un événement ou une date. Ils ont pour principal intérêt d'être standardisés et ils rendent ainsi la lecture des cases d'un arbre généalogique compréhensible par tous.

    Convention d'écriture

    o

    Naissance, né

    b

    Baptême, baptisé

    ö

    Né et baptisé à, le

    (o)

    Naissance illégitime

    °+

    Mort-né

    x

    Mariage, union

    -x-

    Union illégitime

    x² , x³

    Second, troisième mariage

    )x(

    Union dissoute par l'église

    s.a.

    Sans alliance

    s.a.a.

    Sans alliance actuelle

    s.a.p.r.

    Sans alliance, postérité reconnue

    +

    Décès, décédé

    (+)

    Inhumé au cimetière de

    ††

    Mort au Champ d'honneur

    )(

    Divorcé, divorcée

    Vf, Vve

    Veuf, veuve

    P

    Père

    M

    Mère

    p

    Parrain

    m

    Marraine

    t

    Témoin

    tt

    Testament

    ca ou circa

    Aux environs de, vers (date)

    ?

    Date ou donnée incertaine

    N

    Inconnu

    bgs

    Bourgeois

    chev.

    Chevalier

    Mgr.

    Monseigneur

    Sgr.

    Seigneur

    Sr.

    Sieur

    .../...

    Entre deux dates

     

     

     


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