• La Seconde Guerre

    Insigne régimentaire du 127e régiment d'infanterie

    La seconde guerre

     

    Le régiment est mobilisé le 1er septembre 1939 au CMI 13 (Cambrai – Arras – Avesnes). Il est attaché à la 2e division d'infanterie de réserve de série A type nord-est, recrutement auprès des réservistes picards et flamands, ses cadres actifs sont issus du 1er RI de Cambrai (pour 2/3) et du 151e RI en garnison à Metz.
    Il est commandé par le chef de bataillon Gabriel (active) (promu Lieutenant Colonel le 25/09/39).
    Région Militaire, Centre Mobilisateur d'infanterie, CMI 13 Cambrai formé le 7 septembre 1939.

    Le régiment sera volatilisé pendant la bataille de Rethel du 4 au 10 juin 1940. Le drapeau, doit être brûlé dans le village de Perthes, à l'ultime minute de la résistance, par les officiers survivants de l'état-major.

    Le régiment est dissous le 18 juin 1940.

  • Les populations évacuées

    L'exode de 1940

    Exode

    Exode 

    Même loin du front, les civils ont été profondément marqués par la Seconde Guerre Mondiale : Certaines familles ont dû fuir leur maison, leur village...

    Dès le début de la guerre des mesures administratives avaient arrêté les détails d’une évacuation massive et la population ne l’ignorait pas.
    Au village l'ordre d'évacuation de la population a été prononcé le 19 mai 1940, mais des départs volontaires se sont réalisés dés l’'apparition des premiers évacués belges.

    Dans la précipitation chacun emporta l'indispensable le plus souvent dans des charrettes à bras.

    Le flot de réfugiés se dirigea vers Saint Amand pour gagner ensuite la région lilloise ou le bassin minier du Pas-de-Calais en empruntant le plus souvent des chemins de traverse pour laisser libre les routes à la circulation militaire.


    Le 19 mai 1940 - Départ de Fresnes-sur-Escaut à 5h30. Passage à Nivelle, Saint-Amand-les-Eaux, arrêt à Sars-et-Rosières.


    Le 20 mai -
    Départ pour Marchiennes à 4h30. Passage à Vred, arrêt à Flines-les-Raches.


    Le 21 mai -
    Départ de Flines-les-Raches, passage à Roost-Warendin, Raimbeaucourt, Ostricourt, arrêt à Carvin.


    le 22 mai -
    Départ de Carvin à 7 heures, passage à Oignies puis direction Meurchin.


    le 23 mai -
    Evacuation forcée du village de Meurchin, à 9 heures direction Allemes-les-Marais.


    le 24 mai -
    Arrivée à Wavrin, séjour jusqu’'au 2 juin.


    le 3 juin -
    Départ de Wavrin à 6h30, passage à Don, Annoeulin, Allemes-les-Marais, Gondecourt, Seclin, Avelin, arrêt à Auchy-les-Orchies.


    le 4 juin -
    Départ d’Auchy-les Orchies à 4h30, passage à Beuvry-la-Forêt, Rosult, Saint-Amand-les- Eaux,et Nivelle.

    La première nuit du 19 au 20 mai, les évacués l'ont passée sur le trottoir à l'’entrée de la rue des Anges sur la grand- place de Saint-Amand-les-Eaux.

    Le 20 mai, après la traversée de la ville, ils ont passés le pont d'’Hasnon puis emprunté le chemin de halage de la Scarpe jusqu’à Warlaing. Ils se sont réfugiés dans une écurie pendant le bombardement en cours à la sortie de Wandignies-Hamage. Après avoir repris la route ils passèrent sur le lieu d’un carnage indescriptible qui marqua à jamais leur existence.


    Chronologiquement, ils ont traversé Marchiennes, Lallaing, Roost-Warendin, Leforest, puis retour sur le chemin inverse.

    C’'est dans une ferme à Marchiennes qu'ils ont vu les premiers soldats allemands qui investissaient la ville, camouflés avec des branchages. Ils interpellèrent ironiquement en français les évacués qu'ils étaient. Par déduction ce devait être le 27 ou 28 mai, date à laquelle ils ont réintégré Nivelle après bien des tribulations.

     

     

     

     

     


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