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Métiers anciens, Métiers oubliés, Métiers d'autrefois...
Psychogénéalogie : Les métiers révèlent-ils en nous un choix ou une contrainte ? l'épanouissement ou un dur labeur ?
Les métiers et le vécu professionnel de nos ancêtres comptent pour beaucoup dans notre propre trajectoire.
Appelons-les comme on veut ! Ce sont les métiers de nos ancêtres.
Bon nombre ont disparu, d'autres ont changé, certains sont perpétués grâce à quelques rares passionnés.
Ils étaient leur raison de vivre, leur vie ; ils sont nos racines.
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Dans ma généalogie, le métier de batelier est en première position avec
494 individus (hommes) pratiquant cette profession & autant de femmes pratiquant le métier de batelière.
Familles Willai, Durieux, Renoncourt, Canipel, Broutin, Poulain ...
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Les élèves de l'Ecole communale de Nivelle en 1960 - Fête de fin d'année
1969/1970 - Première année classe d'employé de bureau
Lycée Ernest Couteaux à Saint-Amand-les-Eaux
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Pour vous, mes chers enfants, j’ai classé ces archives !
J’espère qu’à votre tour vous saurez les aimer,
N’étant pas de ces cœurs aux pensées fugitives
Que les vieux souvenirs ne peuvent plus charmer !
Toujours de vos aïeux conservez la mémoire !
Ils ont lutté, souffert, combattu, travaillé,
Servi le roi, l’Eglise ! Ayant lu leur histoire,
J’ai, dans la tour antique, où d’autres ont veillé,
Déposé ces écrits. Si parfois, il arrive
Au cours de cette vie qu’un de vous soit lassé,
Qu’il vienne se recueillir en son âme attentive
Auprès de la grande âme éparse du Passé !…Comte de Miramont-Pesteils
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Les populations évacuées
L'exode de 1940
Même loin du front, les civils ont été profondément marqués par la Seconde Guerre Mondiale : Certaines familles ont dû fuir leur maison, leur village...
Dès le début de la guerre des mesures administratives avaient arrêté les détails dune évacuation massive et la population ne lignorait pas.
Au village l'ordre d'évacuation de la population a été prononcé le 19 mai 1940, mais des départs volontaires se sont réalisés dés l'apparition des premiers évacués belges.Dans la précipitation chacun emporta l'indispensable le plus souvent dans des charrettes à bras.
Le flot de réfugiés se dirigea vers Saint Amand pour gagner ensuite la région lilloise ou le bassin minier du Pas-de-Calais en empruntant le plus souvent des chemins de traverse pour laisser libre les routes à la circulation militaire.
Le 19 mai 1940 - Départ de Fresnes-sur-Escaut à 5h30. Passage à Nivelle, Saint-Amand-les-Eaux, arrêt à Sars-et-Rosières.
Le 20 mai - Départ pour Marchiennes à 4h30. Passage à Vred, arrêt à Flines-les-Raches.
Le 21 mai - Départ de Flines-les-Raches, passage à Roost-Warendin, Raimbeaucourt, Ostricourt, arrêt à Carvin.
le 22 mai - Départ de Carvin à 7 heures, passage à Oignies puis direction Meurchin.
le 23 mai - Evacuation forcée du village de Meurchin, à 9 heures direction Allemes-les-Marais.
le 24 mai - Arrivée à Wavrin, séjour jusqu'au 2 juin.
le 3 juin - Départ de Wavrin à 6h30, passage à Don, Annoeulin, Allemes-les-Marais, Gondecourt, Seclin, Avelin, arrêt à Auchy-les-Orchies.
le 4 juin - Départ dAuchy-les Orchies à 4h30, passage à Beuvry-la-Forêt, Rosult, Saint-Amand-les- Eaux,et Nivelle.La première nuit du 19 au 20 mai, les évacués l'ont passée sur le trottoir à l'entrée de la rue des Anges sur la grand- place de Saint-Amand-les-Eaux.
Le 20 mai, après la traversée de la ville, ils ont passés le pont d'Hasnon puis emprunté le chemin de halage de la Scarpe jusquà Warlaing. Ils se sont réfugiés dans une écurie pendant le bombardement en cours à la sortie de Wandignies-Hamage. Après avoir repris la route ils passèrent sur le lieu dun carnage indescriptible qui marqua à jamais leur existence.
Chronologiquement, ils ont traversé Marchiennes, Lallaing, Roost-Warendin, Leforest, puis retour sur le chemin inverse.C'est dans une ferme à Marchiennes qu'ils ont vu les premiers soldats allemands qui investissaient la ville, camouflés avec des branchages. Ils interpellèrent ironiquement en français les évacués qu'ils étaient. Par déduction ce devait être le 27 ou 28 mai, date à laquelle ils ont réintégré Nivelle après bien des tribulations.
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Parmi les pièces que nos ancêtres ont manipulées, le franc tient une place particulière. Cette monnaie née en 1360 a traversé les siècles, survécu aux péripéties de l'histoire pour ne disparaître que très récemment.
Son évolution donne un réel témoignage du contexte politique, économique et social dans lequel ont vécu nos aïeux...
A l'heure où notre Franc français va disparaître au profit de la monnaie européenne baptisée Euro, revoyons quelques espèces, sonnantes et trébuchantes (vous connaissez l'origine de cette expression, bien sûr ?), que nos chers aïeux utilisaient. Ces pièces nous sont connues pour la plupart.
La monnaie de nos aïeux
le sou Monnaie qui était la 20ème partie de la livre
le Louis Monnaie d'or apparut sous Louis XIII, valait 24 livres en 1795
le denier Monnaie de cuivre qui était la 12ème partie du sou
la livre Elle valait 20 sous à Tours (livre tournois) et 25 sous à Paris (livre parisis)
le gros Dit aussi gros tournois, monnaie d'argent créée par St-Louis
l'écu Monnaie d'or ou d'argent
le Franc Ancienne monnaie valant 20 sous
le sol Autre nom du sou
le liard Petite monnaie de cuivre, valait 3 deniers
l'obole apparue sous Louis le Pieux, valait un demi denier
la maille Petite monnaie, valait un demi gros pour la blanche et un tiers de gros pour la tierce
le teston Apparu sous Louis XII, lourde pièce de monnaie, qui servit surtout à payer les mercenaires
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Le 16 février 1832 - Règlement des juges, affaire Willay, Cour de Cassation, Chambre Criminelle, Maître de Bastard.
Le procès instruit en première instance au tribunal d'instance de Valenciennes, contre le nommé J-B WILLAY dit Baptiste casquette, prévenu de résistance avec violences et voies de fait, en frappant avec un bâton dont il était armé, des préposés de douane dans l'exercice de leurs fonctions. Le tribunal est rendu incompétent au terme de l'art. 211, par le motif qu'il résulte des dépositions des témoins, que la rébellion qui fait l'objet du procès, l'a été par une réunion de 7 personnes armées de bâtons qui en ont fait usage pour frapper les employés des douanes de Loffre et Marcart, et que la rébellion dans ces circonstances, rend le tribunal incompétent...
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Je me demande ce que tu as ressenti lorsque tu as emprunté la cage pour la première fois !
Sans doute un violent sentiment de crainte et d'appréhension, même si tu étais entouré de six cents autres mineurs…
On ne se sort pas de la mine sans écorchure.
En 1974, une turbine t'est tombée dessus. Tu en fus quitte pour 6 semaines d'hôpital et 4 mois de rééducation... avant de retourner au charbon !
Retourné ?
Non …
Cette saleté de silicose qui est arrivée sans crier garde ! Reconnu à 200%... ta vie de mineur s’en est finie là !
Si Balzac décrit dans son œuvre un pacte diabolique, ton pacte à toi, tu l’as signé avec la mine. Elle t'a beaucoup apporté. C'est grâce à elle que tu as, de la sueur de ton front fonder une famille.
Je rends hommage à toi, papa, chevalier de la noire gaillette, toi qui a risqué ta vie tout au long de ta carrière au fonds du trou noir, plus de 10 heures par jour, 6 jours sur 7...
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Il a commencé dans la nuit des temps, avec des moines et des saints, comme la princesse Christiana fuit l'Angleterre (749), qui a fait des miracles dans cet ancien village de l'Escaut. Sa chapelle de pélérinage magnifiquement rénové se trouve admirablement sur la Rotse.
Dikkelvenne est également synonyme de beauté richement rural : les prairies humides sans fin, la procession des peupliers, les Baudries du parc du château, et Rotse, comme l'un des plus forts témoins de collines annonçant les Ardennes flamandes. La "pierre Bochaute" (1999), à la périphérie de Dikkele, rappelle un document précieux de 1249, qui interprète la percée de notre ancien nerderlandse ou Dietse vernaculaire pour les documents administratifs.
Le Château de Baudries est situé à Dikkelvenne dans la commune de Gavère, dans la province de Flandre-Orientale.
Il fut la résidence du Comte Louis de Lichtervelde, historien et politicien belge, chef de cabinet du premier ministre Charles de Broqueville. Il fut ensuite habité par le beau-fils de celui-ci : le peintre Philippe Piers de Raveschoot.
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Péruwelz est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut
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Enfants, nous allions dans des voitures sans ceinture de sécurité, ni airbags !
Pas de bouchons de sécurité sur les bouteilles de médicaments ni sur les tiroirs et les portes !
Quand nous partions à vélo nous n'avions ni casque ni protection pour les coudes et les genoux !
Nos parents ne portaient pas plainte contre la mairie parce qu'il avait un trou dans le goudron qui nous avait fait tomber !
On buvait de l'eau du robinet, du jardin ou là où on en trouvait jusqu’à ce qu'on n'ait plus soif !
On n'avait pas de bouteille minérale .On se laissait tomber contre un arbre ou par terre !
Le SAMU n'intervenait pas à chaque chute !On sortait jouer à la seule condition de rentrer pour l'heure du repas.
On allait à l'école pour travailler et apprendre et non pour développer notre potentiel de créativité ou notre popularité ! Lorsqu'on ne travaillait pas, l'instituteur nous donnait des punitions ou des coups de règles sur les doigts ! Nos parents ne sont jamais aller porter plainte ni frapper l'instit', on savait qu'on l'avait mérité !
On n'avait pas de portable, on écrivait des lettres et des cartes postales !
On se coupait, on se cassait les os, on perdait des dents, mais il n'y avait jamais de plainte déposée pour ces accidents . Personne n'était coupable sauf nous mêmes !
On jouait aux gendarmes et aux voleurs, on jouait avec des pétards, on n'a jamais fait brûler des voitures !
On partageait un coca à 4 (quand on pouvait se l'acheter car c'était la bouteille en verre de 1 litre). On buvait tous à la même bouteille et personne n'est mort de le faire !
On n'avait pas de Playstation, Mp3, Nintendo, 99 chaines de tv par le câble...
Par contre on avait de vrais amis, on sortait, on prenait nos vélos ou on marchait jusqu'à chez nos copains. On sonnait ou on entrait tout simplement et on allait jouer !
On jouait avec des bâtons, avec des balles de tennis , à cache cache, aux football, au ballon prisonnier, à la poupée, aux petites voitures et non au SIM'S et SECOND LIFE .Certains n'étaient pas de très bons élèves ils devaient simplement redoubler l'année quand ils ne réussissaient pas. Personne n'allait chez les psychologues ou les pédopsychiatres !
On a fait l'expérience de la liberté, du succès et des échecs des responsabilités !
Et on a appris à se débrouiller !!!
Etes vous aussi de cette génération ?
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Coutiches (59)
Gentilés : Coutichois, Coutichoises
Les origines :
D’après différentes sources, Coutiches viendrait pour les uns du latin COSTICENSES (petites fermes sur le versant de la colline), pour d’autres de COTICIA dérivé de COTA (Maison du Paysan).
C’est en 1153 que l’Autel de Coutiches fut donné à l’Abbaye de Bourbourg par l’Evêché d’Arras.
Armoiries : "De gueules au chef d'or, chargé de trois molettes de sable."
Un peu d'histoire :
Hormis le Grand et le Petit Bourg pour le centre du village, les hameaux qui constituent Coutiches évoqueraient certaines particularités du village ; comme les Ramoniers où l’on aurait fabriqué des ramons, balais composés de fêtus de pailles sertis à l'extrémité d'une branche ; les Sars et Louviers où devaient roder les loups du bois de Flines ; le Moulinet et le Molinel, sans doute nommés ainsi par la présence de petits moulins qui devaient couronner les abords de la plaine de Bélande. On notera également les hameaux de la Picterie, du Bru, et de l'Houssoye.
COUSTICES, nommée ainsi en 1219 pour devenir COUTICHES en 1787, est connue également des Historiens du Roi Soleil. En effet Louis XIV, la Reine et la Cour passèrent par le Camp de Coutiches où stationnaient les troupes de l’Armée Française qui menaient le siège de Douai. Ils séjourneront au Château de Pintignies lors de la prise de Valenciennes de la présence Espagnole.
A la fin du XIX° siècle, plus de 90% des Coutichois vivent de l’agriculture, de l’élevage, et d’autres métiers dérivés.
Lors de la seconde guerre mondiale, Coutiches sera choisie pour le parachutage des armes et des munitions destinées aux résistants de la région.
Coutiches verra, à compter de 1830 (2 166 habitants), décroître sa population jusque 1960 (1500 habitants).
Patrimoine :
Trois châteaux seront mentionnés sur le territoire de Coutiches à cette époque : celui de Pintignies (Sortie de Coutiches vers Flines) ; celui de Panama (aux confins de Faumont, aux Sars et Louviers), et celui du Molinel (rue du Molinel).
Le patrimoine religieux est présent par l’Eglise Notre-Dame de Foy, néo-romane re-construite en 1823 par Bonlet (architecte de Douai).
Son dernier sonneur, vivant dans une véritable chaumière au toit de chaume, située le long du courant de Coutiches et à l'extrémité du chemin de Lannay, s'éteindra à la fin des années cinquante.
Ce patrimoine religieux intègre également le Calvaire en 1758 et les chapelles : Notre-Dame-des-Fièvres, Notre-Dame-du-Mont-Carmel en 1850, Sainte-Philomène en 1856, Notre-Dame-de-Lourdes en 1891, Notre-Dame-de-Foy en 1955.
Pour en savoir plus sur le Circuit des Chapelles.
Sur une gravure du XVIe siècle, actuellement conservée à la municipalité de Bruxelles, on peut y apercevoir trois édifices significatifs : une église à deux nefs, la chapelle des fièvres lieu de pèlerinage remontant au haut Moyen-Age, et un bâtiment important. Ce dernier, une ferme probablement, voit s’édifier plus tardivement un moulin, probablement à grain, comme on en trouvait de nombreux à l'époque, sur une butte qui a été arasée il y a à peine trente ans, et qui se situait sur la route entre Coutiches et Auchy. La ferme existe encore avec un bâtiment de pierre de l'époque. La gravure avait été commandée par le Duc Charles de Croÿ, dont le domaine permettait d'aller à cheval de la frontière belgo-néerlandaise jusqu'à Senlis. Elle fait partie d'une collection qui présente toutes les localités ayant appartenu au Duc, celui-ci n'ayant jamais pu faire le tour de ses propriétés à cheval, sinon grâce à elle.
Autre Patrimoine :
Cense de Le Croix (1599 - 1781 - entité de Faumont); Cense du Gorgchon ou Gorguechon (1624 - 1974 - entité de Faumont); Cense de la Grande Vacquerie (1507 - 1734); Cense du Fromet (1625 - 1671); Cense d’Hellignies (1442 - 1773); Cense de L’infirmerie du Bru (1643 - 1768); Cense de Marquette (1501 - 1788); Cense de Méquilles (1624); Cense de Pintignies (1385 - 1747); Cense de Prayelles (1624 - 1753); Hameau du Bru (1654 - 1974); Hameau de Faumont (1281 - 1974 - No INSEE 59222); Bas Aulnoy (1698 - 1698); Camps (1595 - 1769); La Caignerie (1615 - 1696); L’Englerie (1672); Le Metz, Meis (1281) ou Mez Gilles (1281 - 1711); L’Houssoy ou Houssaye (1672 - 1974); Le Molinet (1651 - ou Moulin, entité de Faumont); Plancque Habile (1621 -1743); Le Boujon (1668 - 1974 - entité de Faumont); Vernescoeuil (1599 - 1776); La Grande Vacquerie (1548).
Sources : Les Amis de L'Elucidari d'après Wikipédia
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Semmerzake est une section de la commune Belge de Gavère située en région Flamande dans la Province des Flandres-Orientales (appartenant au canton Oost-Vlaanderen).
Ethymologie
Autre(s) orthographe(s) Cembersaca, Cembrezaca, Chemersake, Chemmersaka, Chimbersaka, Cimbarsaca, Cimbersaca,
Cimbersaka, Cimbresac, Cimbresacra, Cimmarsaca, Cimmersaca, Cymbersaka, Cymbresac,
Scemessake, Schemersake,Sembersake, Semmersaecke, Semmersaeke, Semmersake,
Semmerzaeke, Siembersake, Sommersaeke,Sommerzaeke, Tsemmersake
Autres noms connus Cimbarsaca (815, 941) ; Cimbresac (977) ; Cymbresac (977) ; Cimbresacra (988, 1000) ; Cimbersaca (995, 1148, 1154, 1182) ; Cymbersaka (1036) ; Cimmarsaca (1088) ; Cimmersaca (1088) ; Scemessake (1101) ; Schemersake (1101) ; Cembersaca (1110, 1123, 1154, 1177) ; Cimbersaka (1117) ; Tsemmersake (1163) ; Semmersake (1163, 1167) ; Sembersake (1169) ; Cembrezaca (1195) ; Siembersake (1196) ; Chemmersaka (1210) ; Chemersake (1211) ; Chimbersaka (1218) Comté de Flandre, Châtellenie du Pays d’Alost.
Département de l’Escaut, Arrondissement de Gand, Canton d’Oosterzeele.
1975 : Cession d’une partie de la commune (Rive gauche de l’Escaut) au profit de Nazareth – Loi 17/09/1975.Sur le bord escarpé de la vallée de l'Escaut, haut et sec au-dessus des vastes marais un paysage urbain de Semmerzake.
Gavère
Le village, connue pour ses travailleurs et des briquetiers saisonniers diligents. La commune abrite également depuis 1952, le poste de contrôle de l'Armée de l'Air belge.
Un peu d'histoire :
En 1453, il était proche de la Bataille de Gavère combattu la bataille décisive dans la révolte de Gand (1449-1453), dont les milices de Gand ont été défaits par le duc de Bourgogne, Philippe le Bon. destructrice, En Semmerzake Gand armée a finalement été maîtrisé.
Semmerzake était une commune indépendante jusqu'à la fin de 1976. En 1977, il est devenu un arrondissement de Gavère.
Patrimoine :
- A la fin du 19ème siècle l'Eglise Saint-Pierre était une belle vieille tour de croisée (12e - 13e siècle). Il abrite un exemplaire restauré par Lambert V an Petegem (1790).
- Mill Ronne, dont la coque a été maintenue.
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HERGNIES (59)
Gentilés : Hergnisiens, Hergnisiennes. Ils sont aussi appelés les "Culs d'Oson". Cette appellation remonte à l'époque où les oies étaient habituellement mises en pâture dans un marais qui était situé à l'emplacement actuel de la place de la République.
Commune française, située dans le département du Nord en région Nord-Pas-de-Calais. A l’extrême Nord de Valenciennes, entre l'Escaut et la frontière belge, elle est à mi-distance entre Mortagne-du-Nord (confluence de la Scarpe et de l’Escaut) et Condé-sur-Escaut (ville militaire fortifiée).
Le territoire communal est traversé par la RD 102 qui permet de rejoindre la commune de l’Escaut et par la RD 86 qui permet de rejoindre la Belgique par Péruwelz.
En 1103 la ville s'appelait Heregnys, en 1196 Heregnies, en 1286 Herignies, d'autre appellations comme Haregny, Haregny ou Hargny puis Hergnye sont présentes dans différents cartuaire, elle acquiert son nom actuel au début du XIXième siècle.
Des lions veillent sur la mairie, ils proviennent d'une ancienne écluse qui a été démantelée, "l'écluse aux quatre lions". Deux lions sont installés à Hergnies, à Odomez, Vieux Condé, Condé.
Le lieu dit "gros caillou", situé à la limite Hergnies & Vieux Condé, doit son nom à une pierre qui servait de frontière entre les terres de l'abbaye de Saint Amand et celles de la Seigneurie de Condé dite du Château.
L'étang d'Amaury, également nommé lac d'Amaury, est un plan d'eau situé entre Hergnies et Vieux-Condé. Il est traversé par lecanal du Jard et se trouve à proximité de l'Escaut. Sa superficie est de soixante hectares.
Elle est connue aussi pour sa race de poule dénommée la "poule d'Hergnies".
Armoiries : « De gueules à dix losanges accolées et aboutées d'argent »
Toponymie :
- Heregnys, cartulaiez de N.-D. de Condé ; 1103.
- Hereignies, id.; 1196.
- Hareigni, cartulaire du Hainant ;1201.
- Hedlenniœ, titre de Manassès de Cambrai, évêquen; 1103.
Hergnies (du celtique : demeure des guerriers) prend son nom actuel au xixe siècle .
Un peu d'histoire :
En 1558, Hergnies appartenait à la seigneurie de Condé, dite « du château », et Charles II de Lalaing en fit l'acquisition.
Quelques ruines de moulins à vent se trouvent encore sur la commune, dont le moulin « Lejeune ». Chaque année, fin août, les Hergnisiens fêtent leur Saint Patron lors d'une messe à La chapelle Saint-Roch suivie d'une procession dans les rues. D'autres chapelles (Sainte-Anne et Notre-Dame-de-Lourdes) y sont également érigées. L'église Saint-Amand a été construite sur l'emplacement d'une chapelle du ixe siècle du même nom.
Depuis les années 1835, il y a eu une exploitation de charbon qui s'arrêta en 1912. Ce site est maintenant un plan d'eau de 50 ha.
Patrimoine :
- La commune d'Hergnies possède de nombreuses ruines de moulins à vent et de petites chapelles dont celle de Saint-Roch.
Le pont sur l'Escaut : Dès le 19ème siècle un bac permettait la traversée de l'Escaut. Ce passage était établi à l'endroit du pont actuel, il reliait Bruille-Saint-Amand à Hergnies. En 1847, un pont levis en bois remplace le bac, il est conçu pour laiser passer les péniches, ce pont est de type "à bascule". A cette époque la sucrerie, qui est toute proche, participe à sa construction.
En 1903 un pont métallique remplace le pont à bascule, il est cette fois "tournant", un pontier en assure la manoeuvre avec une manivelle, l'axe de rotation est placé au centre du pont.
En 1914, l'armée française détruit le pont pour freiner la progression de l'armée Allemande. Sous la menace des occupants, les Hergnisiens construisent un pont provisoire en bois.
En 1925, le pont est reconstruit, toujours en bois, suivant les plans du pont de 1914, quelques modifications sont toutefois apportées, en particulier la plaque centrale a disparu.
Le 20 mai 1940 le pont est détruit, les Français l'ont fait sauter pour mieux combattre les Allemands lors de la bataille de l'Escaut. Les Allemands construisent alors une passerelle provisoire en bois pour le remplacer. Cette passerelle est fixe et sur-élevée par rapport aux routes d'accès elle est renforcée par les Américains en septembre 1944 pour permettre le passage de leurs convois militaires.
La construction du pont métallique actuel a commencé en avril 1958, il a été mis en service en janvier 1961.
- Un alignement remarquable de peupliers compose la Chasse Napoléon.
L'église Saint Amand : A l'emplacement de l'église, était érigée, au IXième siècle une chapelle Saint Amand dont l'église porte aujourd'hui le nom. Elle a été donnée en 1103 au chapitre de Condé par l'évêque de Cambrai, Monseigneur Manassès.
De nombreuses chapelles sont implantées à Hergnies parfois modestes comme celle de Sainte Anne ou imposantes comme celle de Saint Roch ou d'actions de grâce de Notre Dame de Lourdes. Les chapelles à Saint Roch étaient érigées en signe de remerciement pour la fin d'une épidémie. De nombreuses chapelles lui sont consacrées dans la région et en Belgique. (L'association des amis de Saint Roch d'Hergnies est à même de vous apporter tous les compléments d'information souhaités à ce sujet.)
Personnalités liées à la commune : André Stil (1924-2004), écrivain
Sources : Wikipédia/Mairie & Archives d'Hergnies.
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MAULDE
Repères géographiques :
Le village est situé sur l' Escaut à 6kms de Saint-Amand-les-Eaux, à 30kms de Lille et à 198kms de Paris
Armoiries : D' or à la bande de gueules
Nicolas-Jean Van der Heyden donne aux Maréchaux héréditaires de Flandres de la Maison de Maulde ces armes : d'or à la bande de sable, chargée de trois croisettes d'argent et ce cimier : la tête et le col d'un cerf au naturel, issant d'une couronne d'or.
Evolution du nom de la commune :
1219 : MAUDE, cartulaire de l' abbaye de Saint-Amand
1315 : MAUDE, 2ème cartulaire du Hainaut
1588 : MAUDE : division du diocèse de Tournai
Documents divers : MALDA (auteurs latins)
Étymologie : Vient d' un nom d' homme, Malde
Un peu d'histoire :
La seigneurie de Maulde,anciennement Maude, renferme les seigneurie d'Abaumont, de Beaumont, et quinze autres fiefs nobles ; elle est située dans le Hainaut à trois lieues d'Ath et à deux de Tournai ; a donné le nom à une très illustre famille, qui a possédé les seigneuries de Breucq, de Mauroy, de Cornoy, d'Anseroeul, de Semerpont, de la Buissières, des deux Carnois, des trois Marquais, de Phirel, de Fermont, de Mansart, des Rosiers, de Famillieureux, de Bourbecque, de Beaudignies, de Cocréaumont, Verbois, Nieulande, Oyeghem, Schopeghem, etc. (Notices historiques et généalogiques ... par Nicolas-Jean Van der Heyden page 75)
Maulde a déjà un seigneur qui porte son nom en 1007, Antoine de Maulde.
- Trois générations plus tard, Wauthier III de Maulde, seigneur dudit lieu participe à la 4e croisade avec Baudouin IX de Flandre (VI de Hainaut) où ils s'emparent de Constantinople.
- Cette croisade lui sera fatale car Wauthier n'en revient pas.
- Son neveu Robert, seigneur de Maulde, prend part à la 5ème croisade, son blason et son nom figurent dans la galerie des croisades à Versailles.
- Vers la moitié du xve siècle, Maulde est érigée en baronnie au bénéfice de Hugues IV.
- Hugues VI n'ayant pas eu d'enfant, c'est son frère Arnould de Maulde qui lui succède mais comme il n'eut qu'une fille du doux prénom de Guillemette, la baronnie de Maulde passe par son mariage dans la famille des Ricamez.
- Guillemette de Ricamez, fille de Guillemette de Maulde va vendre la baronnie à Antoine de Carondelet qui en devient le seigneur à la fin du xvie siècle.
Les armes des seigneurs de Maulde sont d'or à la bande de sable frettée d'argent. les brisures des Maulde sont un croissant de sable au canton senestre, une rose de gueules au même canton ou une étoile de sable.
Patrimoine :
Eglise Saint-Pierre de 1922
Fort de Beurnonville de 1881 (construction Séré de Rivières) - Sur une des hauteurs dominant la vallée de l’Escaut, le Mont de Ligne, le général Dumouriez installe en 1792 un camp qui va résister vaillamment aux assauts autrichiens. Parmi ses hommes se trouve le père d’Alexandre Dumas. Cette position sera retenue en 1881 pour y construire un des nombreux forts devant défendre la frontière. Il sera appelé Fort de Beurnonville, du nom du maréchal de France qui a eu le commandement de ce camp en 1792
Plusieurs casemates de la Seconde Guerre Mondiale
Casemate pour canon de 155 GPF (Grande Puissance Filloux)
Personnalités liées à la commune :
Jacques de Fariaux, comte de Maulde a épousé vers 1760 la fille de Charles Davy de la Pailleterie ( 1716 - 1773 ), le cadet d'une famille originaire du Pays de Caux (Rouville). Militaire devenu dans les années 1730 planteur à Saint-Domingue, il est l'oncle du général de division républicain Thomas-Alexandre Dumas Davy de la Pailleterie, père d'Alexandre Dumas et dont les cendres reposent au Panthéon depuis 2002.
Sources : Wikipédia & Mairie de Maulde
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